
La retraite vient de sonner et pour les seniors européens c’est le moment de se faire (enfin) plaisir !
Le 2e Baromètre européen de l’Institut du Bien Vieillir Korian, établi à l’été 2016, montre des seniors bien dans leur peau, attachés à leur liberté et leur indépendance.
L’enquête, menée en collaboration avec Ipsos, a interrogé 4 000 seniors de plus de 65 ans en France, en Allemagne, en Belgique et en Italie. Pour près du quart d’entre eux (22 %), le plus bel âge pour se faire plaisir, c’est donc au début de la retraite. Pour 17 %, c’est quand on s’installe, en couple ou non et pour 15 % lorsque l’on entre dans la vie active. Le plus bel âge, c’est l’enfance ou l’adolescence pour 16 % des répondants et lorsque l’on a soi-même des enfants, pour 12 %. Surprise : le fait d’être grand-parent ne récolte que 8 % des suffrages…
L’impact sociétal
Les deux tiers des seniors déclarent prendre la vie comme elle est sans penser au lendemain. A noter, 45 % des seniors se disent toujours amoureux. Et 68 % d’entre eux déclarent se sentir épanouis à la fois sur le plan physique et psychologique. Le deux tiers des seniors déclarent aimer toujours autant s’amuser. Toutefois, le contexte économique, social et géopolitique impacte le moral des seniors européens : en 2016, ils sont 76 % à estimer bien vivre leur âge, contre 87 % en 2014.
Besoin de communiquer
Avant tout, les seniors veulent garder le contact avec le monde qui les environne. Les deux tiers des plus de 80 ans indiquent qu’ils veulent sortir de chez eux plus fréquemment et plus de la moitié (54 %) affirment qu’ils communiquent avec leurs proches par e-mail. Un senior de plus de 65 ans sur cinq (21 %) utilise désormais les réseaux sociaux, soit 8 points de plus qu’en 2014.
Les nombreux résultats de ce baromètre ouvrent des perspectives marketing en termes de voyages, d’offres numériques ou d’aménagement du logement. Ils peuvent être considérés comme objectifs au regard de l’instigateur de l’enquête, l’Institut Korian. Celle-ci montre en effet que 69 % des seniors souhaitent rester chez eux en cas de perte d’autonomie, contre 9 % qui choisiraient d’aller vivre en maison de retraite et même 31 % en résidence autonomie.