Les officinaux devraient-ils avoir accès aux données biologiques des patients ? « La clairance à la créatinine n’est jamais indiquée sur l’ordonnance d’un patient âgé. Le résultat importe peu au comptoir, mais nous pourrions au moins nous assurer qu’elle a été réalisée », indique Thierry Barthelmé, président de l’UTIP, lors de la table ronde sur le suivi de la personne âgée organisée le 18 octobre au Congrès national des pharmaciens, à Cannes-Mandelieu . Mais, relève-t-il, le poids et l’âge ne sont déjà pas systématiquement mentionnés…
Une avancée avec les soins de proximité
Quant à accéder à des données biologiques, Philippe Gaertner, président de la FSPF (Fédération des syndicats pharmaceutiques de France), précise que les négociations en cours avec les autres professionnels de santé et l’Assurance maladie pourraient ouvrir cette possibilité. « Cela concernerait certains examens biologiques pour la dizaine de profils de patients qui pourront être pris en charge de manière coordonnée. » Philippe Gaertner estime que le dossier médical partagé (DMP), dont le chantier est désormais confié à l’Assurance maladie pourra être le support de cet échange d’informations.